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 Les vampires

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MessageSujet: Les vampires   Les vampires I_icon_minitimeVen 3 Fév 2006 - 16:13

voilà un truc qui fou la trouille sur les vampire avec des dates et tous ça !!

Le Haut Moyen - Age

Les premières rumeurs évoquant des morts dont le corps avait été retrouvé intact dans leur cercueil remontent au XIé siècle. Au fur et à mesure que la chrétienté se répand, la vision est plus simple : tous les dieux des autres cultes deviennent des démons.
A ce sujet, l'église chrétienne du Moyen-Age (entre le Vème et le Xème siècle particulièrement ) a eu recours, lors de la conversion d'autres cultes, à l'assimilation des principes des divinités "étrangères" , ainsi que des légendes populaires. Devenus des anges ou des saints, les dieux originels virent leurs noms relégués à un bestiaire démoniaque et leur symbolique "recyclée" - un intéressant cas de vampirisme mythologique...
A partir du Vème siècle, les "Capitulaires" condamnent à mort le paganisme, et marquent le début de la persécution de ceux qui refusent toujours le dieu unique. La population est terrorisée par les visions infernales de Jugement Dernier.
En 781, un Capitulaire saxon dénonce des cultes dits diaboliques, et interdit définitivement les festins de chair humaine et les rites magiques. Les Buveurs de Sang sont pourchassés sans distinction, disparaissent presque. Le mot d'ordre de l'Eglise est "imitation" et non "imagination". Les "concurrents" au dieu unique ont été effacés... si on ne croit plus à quelque chose, celle-ci est vouée à l'oubli.
En 1031, l'évêque de Cahors évoque dans le Concile de Limoge le premier cas de vampirisme recensé depuis longtemps. Il s'agit du corps d'un soldat qui avait refusé les Saints Sacrements, et qui était retrouvé hors de terre à chaque tentative d'enterrement dans un cimetière consacré. Le corps ne trouva la paix que lorsque des amis l'ensevelirent en terre profane.

Le XII ème siècle
Certains esprits sont persistants. Au XII ème siècle, on les adore toujours, secrètement, au foyer. Par crainte de l'église, ils n'apparaissent plus que la nuit. Les paysans isolés et sous-alimentés sont sujets à la maladie et aux visions. Les sorcières se multiplient. Les vampires aussi. Leurs apparitions sont fréquentes, au gré des circonstances. En période de crise, il faut un bouc émissaire.
Bien qu'on le confonde encore avec la goule et le loup-garou (accusé de toute façon de devenir vampire après sa mort), le vampire a envahi les royaumes unis dès le XIIé siècle, ont connu les premières manifestations de vampirisme au sens propre du terme, c'est à dire de morts-vivants qui sucent le sang : ils étaient à l'époque appelés "cadaver sanguisugus" et "Les vampires étaient devenus si nombreux qu'on dût les brûler par grappes entières". Des cas de vampirisme sont répertoriés dans "De nugis curialium" par Walter Map, de 1193, et "Historia Regis Anglicarum" par William de Newburgh, 1196. On trouve des récits sur des morts, en général excommuniés, "qui sortent chaque nuit de leur tombe pour tourmenter leur proches ou pour provoquer des morts suspectes en séries. En ouvrant leur cercueil, on trouve le cadavre intact et maculé de sang, et le seul moyen de mettre fin au maléfice est de brûler le corps après l'avoir transpercé à l'aide d'une épée". Dès 1484, l'Eglise s'intéresse à ce mythe (parution du "Malleus Maleficiarum", approuvé par le pape Innocent VIII et qui conclu à la réalité des morts-vivants). Ce n'est toutefois qu'au XIVé siècle que le vampirisme, surtout en Prusse orientale, en Silésie et en Bohême, "devient véritablement endémique". Des manifestations répétées sont signalées notamment pendant les épidémies de Peste, qui ont sans doute favorisé la croyance au vampirisme : "Pour éviter le contagion, on se hâte d'enterrer les victimes de la maladie sans même s'assurer de leur mort clinique. Que l'on trouve, quelques jours plus tard, en ouvrant un caveau de famille, des cadavres parfaitement conservés mais maculés de sang, il n'en faut pas plus pour imaginer qu'ils sont devenus des vampires, alors que les malheureux ont probablement souffert une longue et atroce agonie dans leur cercueil et se sont infligés des blessures en essayant vainement de se libérer de leur prison de bois". En France, l'une des affaires les plus célèbres fut le procès de Gilles de Rais en 1440. Sinistre personnage, bourreau d'enfants, Gilles de Rais sera associé par J.-K Huysmans dans "Là-Bas" (1891) au vampirisme. Généralement, les vagues de vampirisme correspondent à des épidémies de maladie, de la même façon que les histoires d'ogre cannibale correspondent aux périodes de famine.

Quelques Dates :

En 1337 et 1347, deux vampires furent découverts, il furent empalés puis réduits en cendres.

En 1343, Le baron prussien Steino de Retten (Lauenbrug) est soupçonné d'être un vampire.

De 1346 à 1353, une épidémie de peste noire s'abattit sur l'Europe. On croyait que la maladie flottait dans l'air comme la brume et s'abattait sur ses victimes, et qu'elle disparaissait au son des cloches de l'église.

En 1414, Sigismond de Hongrie (1368/1437) fait reconnaître officiellement les vampires par l'Eglise Orthodoxe, lors du Concile œcuménique
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